Les supporters ont pourtant un rôle déterminant dans le financement des clubs, l’animation des stades et permettent aux joueurs de donner le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain. Au lieu de jouer un rôle de médiateur, les médias français jettent de l’huile sur le feu, hier comme aujourd’hui, plaçant les arbitres dans des situations compliquées. Le match a lieu à Beauvais, comme pour chaque match à domicile du Red Star, le stade Bauer n’étant pas aux normes pour la Ligue 2. Les Ajaïstes se montrent entreprenants dès le début de la rencontre, qui se joue d’abord, comme les trois précédentes confrontations entre les deux équipes depuis le début de saison (en match amical d’avant saison, en coupe de la Ligue et en L2), sur coup de pied arrêté : Gaëtan Courtet trouve la tête de Seyrou Guirassy, qui ouvre le score un peu après le premier quart d’heure de jeu. Malgré une possession de balle largement à l’avantage des visiteurs, le score reste de 1 à 0 à la mi-temps, et va même passer à 2-0 à la fin du premier quart d’heure de la deuxième mi-temps : sur une passe du premier buteur, Paillot, qui déborde Sefil, l’attaquant Cédric Orengo, seul dans la surface, double le score pour son équipe.
Une dizaine de minutes plus tard, Courtet frappe sur la transversale puis, dans la foulée, marque et redonne l’avantage à son équipe. Sohny Sefil, sur coup franc, redonne l’avantage aux siens. Vingt minutes plus tard, Puygrenier inscrit un but sur corner pour donner un avantage de trois buts aux Icaunais. Incapable de marquer, l’AJA va encaisser deux buts coup sur coup, d’abord sur un pénalty après une faute de Sylla, puis sur une frappe de Boussaha consécutive à un corner. Ainsi, en cas de défaite auxerroise, le Red Star prendra quatre points d’avance sur son premier poursuivant et dix points d’avance sur l’AJA, rendant une montée de l’AJA très peu probable ; en revanche, en cas de victoire, les Auxerrois reviendront à quatre points de leur adversaire du soir, et donc de la troisième place synonyme de montée en L1 en fin de saison. Les deux équipes sont proches au classement, puisque les Lensois sont une place devant l’AJA, avec un point d’avance.
Après cette lourde défaite, le FC Metz, alors quatrième à un point du podium, arrive au stade de l’Abbé-Deschamps. Toujours à la huitième place, l’AJ Auxerre réduit d’un point le retard sur le podium, puisque le Red Star, troisième, perd sa rencontre le lendemain. Elle conforte sa huitième place, à sept points de la troisième place. Ce troisième tour offre aux Ajaïstes un déplacement à Toulouse pour y affronter le TFC, alors 18e de Ligue 1. Les Auxerrois se montrent à leur avantage et ouvrent le score en première mi-temps par Samed Kilic, sur une ouverture de Mouhamadou Diaw dans le dos de la défense toulousaine. Alors qu’il ne reste plus que six matchs à jouer, les Auxerrois ont désormais neuf points de retard sur le troisième et perdent vraisemblablement toute chance de monter en L1. Conjugué aux succès de plusieurs de ses concurrents, ce résultat place l’AJA en huitième position à six points du troisième, le Red Star. Pour autant, l’AJA commence bien son match, avec deux occasions en début de match non concrétisées par Guirassy. Le match suivant conduit les Auxerrois sur un terrain connu du président Guy Cotret, celui du Paris FC, dernier du championnat avec une seule victoire.
L’AJ Auxerre et son nouveau président Gérard Bourgoin se mettent alors à la recherche d’un nouvel entraîneur pour le club. Auxerre termine quatrième en 1986-1987, se fait éliminer encore une fois au premier tour de la Coupe UEFA la saison suivante : défaite 2-0 en Grèce contre le Panathinaïkos puis victoire trop courte au retour 3-2. La saison 1988-1989 voit l’AJ Auxerre terminer cinquième en championnat et atteindre les demi-finales de la Coupe de France où elle est éliminée par l’Olympique de Marseille, futur vainqueur de l’épreuve. Cette page présente l’historique saison par saison de l’AJ Auxerre en Coupe de France de football. Il est actuellement titulaire en Equipe de France espoirs de football. Gilles Gauthey, Le football professionnel français, Paris, Gilles Gauthey, 1961, p. Le statut des arbitres, professionnel ou pas, est un sujet récurrent des dernières années. C’est durant les années 1990 que les supporters strasbourgeois sont les plus nombreux au stade de la Meinau, et que plusieurs associations, toujours en activité, voient le jour, telles que les Ultra Boys 90 et le Kop ciel et blanc. L’AJ Auxerre décide, en deuxième mi-temps, de jouer plus haut, ce qui lui permet d’augmenter sa possession de balle, mais il faut attendre une demi-heure pour voir une grosse occasion auxerroise, quand Guirassy frappe sur la barre transversale.